Kane dans la ville qui accueillera le prochain Raw

[Dumble J]

Une journée tout ce que l'on peut trouver de plus basique dans une ville, une ville qui accueillera le prochain Monday Night Raw où un affrontement aura lieu, un affrontement entre deux frères, et l'un d'entre eux à tout du moins l'air passablement énervé il marche rapidement sans but précis suivis de prés par un homme petit et plus enrobé qui est son père, ou que les fans de la première heure nomment Paul Bearer. Et malheureusement pour elle, une jeune personne inconnu, un homme d'une vingtaine d'année qui a vraisemblablement abusé du McDonald du coin, croise la route du gros monstre rouge qui le bouscule sans s'arrêter.

Gros type- Eh mec, tu te crois où là? T'as vu comment t'es fringué? Non mais quel abrutit, regarde toi un peu ! Un masque, il sert à quoi ton masque, c'est carnaval? Où c'est pour cacher ta sale gueule? Regarde moi quand je te parle !

Malheureusement pour ce gros con Kane l'a bel et bien entendu et ce dernier se retourne et se colle juste devant lui, le gros reste bouche bée, on a pas vraiment l'habitude de croiser un géant de plus de deux mètres par ici. Et on croise aussi plutôt rarement quelqu'un qui vous attrape par la gorge pour vous plaquer contre le mur le plus proche.

Gros type- Mais... (A du mal à parler à cause de la main de Kane qui presse bien fort la gorge grasse du gros) t'es qui?

Paul Bearer décide de prendre la parole à la place de son fils comme il le fait maintenant depuis quelques mois.

Paul Bearer- Cet homme que tu vois, si je peux me permettre de dire que c'en est un, s'appelle Kane. Et ce Dimanche il a appris une mauvaise nouvelle, une nouvelle qui l'a mis en colère, et ton esprit faible et pathétique n'a malheureusement rien arrangé à la chose, bonne chance à toi.

Kane continue de maintenir l'homme par la gorge et l'emmène dans une ruelle sombre d'où les cris de l'homme s'atténue de seconde en seconde, tandis qu'au contraire, le rire de Paul Bearer s’accentue.

[No Way Jose]

Un bar au bord d'une autoroute près de Houston, Texas, un lieu pas très recommandable. Repaire de motards en tout genre, en particulier d'une bande ayant, il y a peu, reçu la visite de deux véritables monstres. Si on s'y arrêtait plus particulièrement, on pouvait revoir quelques têtes connues, affichant un sourire édenté, Franky semblait ravi de gagner aux fléchettes contre un Barre de Fer à la tête rasée et bosselée. Bryan de son côté essayait de ne pas rire aux plaisanteries du vieux Al, ses côtes flottantes le faisant encore réellement souffrir. Même Big John était encore là, se demandant encore comment son établissement avait pu survivre au passage du tsunami mêlant barbe et rouge sang. Hormis une table et quelques chaises, tout avait miraculeusement survécu, y compris la grande vitre à laquelle il tenait tant. Une soirée calme de toute évidence, mais aussi étrangement silencieuse, les motards n'ayant visiblement pas encore totalement digéré ce qui s'était passé il y a peu. Un calme qui ne serait probablement pas très long.

Car oui, on parle on parle, mais voilà déjà qu'une moto roule sur l'autoroute, seule. Une moto dont le son est familier aux oreilles de nos chers motards, une moto dont le son a tendance à les effrayer. Oui c'est lui, le seul et l'unique... Undertaker. Alors que déjà la panique s'installait dans le bar, la plupart des individus cherchant leurs affaires pour s'enfuir, Big John commençait à ranger les quelques petites choses qui étaient suffisamment précieuses à ses yeux pour ne pas avoir envie de les voir en mille morceaux. Le Deadman finit par passer la porte pour faire face à un bar soudainement vidé de 90% de ses habitants. Sans y prêter attention, l'American Bad Ass avança tranquillement vers le bar pour s'y installer. Tandis qu'il commandait une bière, The Undertaker tourna la tête vers sa droite pour voir... Franky! Le premier qui lui avait cherché des noises, mais cette fois, ce dernier portait un bonnet Deadman Inc.

The Undertaker – Bon choix, ça. Finalement, tu tiens plus à tes dents que je pensais, surtout maintenant que tu en as quelques unes en moins.

Se retournant vers le barman.

The Undertaker – Et y'a pas le chanceux survivant de la dernière fois?

Big John – S... Si, il est d...

Et la porte des toilettes s'ouvrit pour laisser apparaître Malouf, chef de gang à ses heures perdues. Le problème quand on est chef, c'est qu'on doit toujours faire croire qu'on a peur de rien. L'autre problème, c'est que Malouf savait de quoi le barbu était capable et visiblement, son passage aux toilettes n'avait pas suffi à le vider entièrement car il semblait littéralement se pisser dessus.

Malouf – Oh... Euh... Bonsoir monsieur. Vous avez trouvé le chemin?

Entre deux gorgées.

The Undertaker – J'avais bien dit que je reviendrai.

Malouf – Euh, oui. Oui, oui. D'ailleurs, on a vu votre match ce dimanche, vous les avez écrasé, c'était la classe!

La lèche ne marche pas avec tout le monde, le Deadman aime pourtant être caressé dans le sens du poil.

Malouf – Mais du coup... On a aussi vu la fin du show. Comment ça va se passer?

S'il allait prendre une gorgée, l'American Bad Ass s'arrêta pour regarder un Malouf terrifié.

The Undertaker – Ce qui va se passer? Ce qui se passerait avec n'importe qui, je vais faire ce pourquoi je bosse, je vais arriver et je vais frapper, frapper et frapper encore. Que ça soit mon frère, mon père ou qui que ce soit, je suis pas là pour faire une différence du moment qu'on me paye. Alors ouais, il pourrait y avoir une cible plus facile, mais ça finira comme ça a l'habitude de finir, mon adversaire finira au sol et j'empocherai ma thune.

Malouf – Vous en êtes certain? C'est quand même votre frère!

The Undertaker – Justement, il a une chose qui le fera perdre... Son père. Tant qu'ils continueront dans leurs conneries sataniques, ils auront pas une vraie vision du combat... Et moi je pourrai sauter sur l'occasion pour leur donner une bonne leçon. Maintenant, ferme la, j'ai soif et pas envie d'écouter un type qui parle autant que Chris Jericho.